Starović: La Serbie et l’OTAN – coopération de partenariat sur les fonds de la politique de neutralité

04. juin 2021.
Le secrétaire d’Etat Nemanja Starović a ouvert aujourd’hui la conférence «La Serbie et l’OTAN – le partenariat pour l’avenir», organisée par l’Ambassade de la République de Bulgarie à Belgrade, en tant que l’ambassade-contact pour la coopération de la République de Serbie avec l’OTAN en 2021-2022, le Conseil des politiques stratégiques et le Bureau de liaison militaire de l’OTAN à Belgrade. Devant l’OTAN la conférence a été ouverte par Baiba Braže, secrétaire général adjointe de l’OTAN pour la diplomatie publique.

Dans son mot d’introduction Starović a souligné que la République de Serbie s’est positionnée sur la scène internationale en tant que partenaire responsable, prévisible et crédible améliorant la paix et la sécurité dans la région, mais en même temps partageant la responsabilité sur un plan plus large dans la promotion de la paix et la lutte contre les défis sécuritaires.

Il a relevé que l’un des éléments essentiels de la politique nationale de la République de Serbie étaient des efforts à rendre la région stable durablement, ainsi que le développement des relations de partenariat avec l’OTAN fondées sur les prémisses claires – coopération de partenariat sur les fonds de la politique de neutralité militaire, sans aspirer à adhérer à l’Alliance, mais en même temps l’ouverture à la promotion continue du dialogue politique et la coopération pratique avec l’OTAN dans tous les domaines d’intérêt mutuel.

Il a souligné que la promotion de la coopération est notamment soutenue par le dialogue intense de plus haut niveau entre le président de la République de Serbie Aleksandar Vučić et le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, leur récent entretien en témoignant au siège de l’OTAN à Bruxelles.

Starović a rappelé que les relations entre la Serbie et l’OTAN étaient spécifiques dû à l’héritage du passé – les bombardements de l’OTAN à l’encontre de la RS de Yougoslavie de l’époque sans autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui représente pour nous un acte d’agression contre un pays souverain à l’heure de la paix mondiale, provoquant d’énormes victimes et destructions matérielles. Même si la Serbie et l’OTAN vingt ans après ont toujours des vues divergentes sur les événements de 1999, les deux parties, et elles l’ont confirmé à plusieurs reprises, ont la responsabilité et l’obligation de faire tout pour assurer la stabilité durable dans la région, ceci dit tout un chacun porte sa part de responsabilité dans l’atteinte de cet objectif auquel on peut aboutir uniquement par le renforcement de la coopération et de la confiance mutuelle.

Le secrétaire d’Etat a relevé que la République de Serbie soutenait et tenait en haute estime l’engagement des forces internationales de sécurité KFOR  dans la province, unique formation militaire légale dans la province, dans la mise en œuvre stricte, complète et objective de son mandat défini par la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Il s’est dit convaincu que la coopération entre l’OTAN et la Serbie ait de l’avenir et des potentiels à travers le développement continu du partenariat susceptible d’être élargi et amélioré dans chaque domaine respectif, servant l’intérêt d’aboutir aux objectifs conjoints – avant tout la sécurité et la stabilité. Il a rappelé que vers la fin de l’année courante c’était le 15e anniversaire de l’adhésion de la Serbie au programme de l’OTAN Partenariat pour la paix, qui sera célébré d’une manière adéquate.

A l’un des panels de la conférence a pris part l’Ambassadeur Dijana Ivančić, ministre-adjointe p.i. des Affaires étrangères pour la politique de sécurité, avec le général de brigade des forces armées de la République italienne Tommaso Vitale, chef du Bureau de liaison militaire de l’OTAN à Belgrade et l’ambassadeur Assia Davidova, directrice de la Direction de politique de sécurité au Ministère des Affaires étrangères de la République de Bulgarie. La vocation a été ainsi confirmée de la République de Serbie à ce que la politique étrangère et de sécurité, notamment s’agissant des relations entre la Serbie et l’OTAN, soient transparentes et compréhensibles au large public, et qu’il n’y ait aucun agenda celé créant des doutes ou des ambiguïtés.