Starović: La nouvelle ambassade de Serbie à Washington est la véritable image de notre pays aux Etats-Unis

-Enfin, nous avons un immeuble appartenant à la Serbie, dans un lieu représentatif. Ce sera la véritable image de notre pays à Washington, a dit Starović, invité de la RTS.

Selon lui, notre ambassade à Washington a été transférée dans un bâtiment représentatif, une sorte de maison serbe dans la capitale américaine, à la fierté de la Serbie et de ses citoyens.

Starović a expliqué que depuis l'éclatement de la RFSY, l'ambassade de Serbie aux Etats-Unis se trouvait dans des locaux loués incongrus.

Cela a été résolu en début d'année. La Serbie a acheté un très beau bâtiment représentatif dans un endroit attrayant, a déclaré Starović ajoutant que de nombreux membres de la diaspora serbe s’en féliciteront et en seront fiers.

Starović dit qu'il n'est pas facile de dire combien de membres de la diaspora serbe il y a aux Etats-Unis, affirmant que pas moins de 350.000 de nos émigrants ou américains d'origine serbe vivent aux Etats-Unis, et que les estimations supérieures vont jusqu'à un million.

-C'est la diaspora serbe la plus nombreuse, peut-être la mieux organisée. Il existe plus de 200 associations différentes d'émigrants aux Etats-Unis, de certaines créées il y a cent ans à des associations fondées ces dernières années, a dit Starović, et a souligné le grand potentiel lorsque nous parlons de la nombreuse diaspora serbe aux Etats-Unis, dont des gens très réussis et accomplis.

Concernant les entretiens d'hier entre le président Aleksandar Vučić et l'ambassadeur de Russie en Serbie Aleksandr Botsan-Kharchenko et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, Starović a dit que l’entretien avec l'ambassadeur de Russie et le secrétaire d'État américain le même jour montre que la Serbie veut développer un dialogue politique avec les pays les plus puissants du monde.

Sans dialogue, nous ne pouvons pas défendre nos intérêts nationaux vitaux. Quand on parle de la volonté des USA de trouver une solution rapide à la question du Kosovo-Metohija, je suis un peu sceptique. Au cours des années précédentes, nous avons été témoins de la rapidité promise à la légère de la solution à plusieurs reprises, il a été dit qu'une solution devait être trouvée avant la fin de 2017 et 2018. Nous avons vu qu'il n'y a pas de solution rapide. Le problème du Kosovo-Metohija fait partie des problèmes complexes, a déclaré Starović et a ajouté que ce problème ressemble à un nœud gordien impossible à couper.

Selon lui, il doit être abordé de manière globale et approfondie, et la Serbie y est prête.

Ils s’en rendent compte aussi à Washington, à savoir que la discussion nécessite deux parties et un compromis entre les deux parties, mais que Priština n'est pas prête pour un dialogue essentiel. Cela nous empêche de parler d'une solution rapide et efficace. Il est important de parler, les discussions avec les dirigeants américains et le secrétaire d'Etat Blinken sont très précieuses, a déclaré Starović.

Comme il l'a indiqué, quelle que soit la forme du dialogue de Bruxelles, il est clair pour tout le monde qu'aucun accord de fond ne peut être atteint sans la participation des Etats-Unis.

-Les Etats-Unis, ainsi que les principaux pays de l'UE, soutiennent l'indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo-Metohija, mais ce que nous recherchons comme dénominateur commun, c'est le souhait de préserver la paix et la stabilité. Nous sommes là sur la même ligne que les Etats-Unis, et la partie de Priština représente la partie qui essaie de contrecarrer ces aspirations, a dit Starović.

Interrogé sur le rapport annuel de la Commission européenne sur l’avancée de la Serbie, qui sera présenté aujourd'hui, Starović a dit craindre qu'il se concentre sur le souhait de voir la Serbie se joindre aux sanctions imposées par l'UE à la Russie, et non sur ce que nous avons fait au cours de la dernière année sur le plan de réformes.

Comme il l'a souligné, tant que les conclusions du Conseil de sécurité nationale de février dernier sont en vigueur, qui ont été adoptées par le Gouvernement serbe, il n'est pas question d'imposer quelconques  sanctions.