Communiqué du Ministre des Affaires étrangères de Serbie Nikola Selaković

19. oct 2022.
«En condamnant Ivan Todosijević, la justice dite «du Kosovo» a tenté de condamner l'ensemble du peuple serbe et sa détermination à préserver son estime de soi et à ne pas accepter qu'un mensonge soit la vérité.

Un honnête homme et père de famille serbe Ivan Todosijević a été condamné à un an de prison pour délit verbal, soit pour avoir osé remettre en cause la version de l'histoire que les séparatistes albanais, aidés de leurs parrains étrangers, tentent d'inaugurer de force.

L'ensemble du peuple serbe est conscient que les événements de Račak, dont Todosijević a osé parler, sont le canular le plus ordinaire et montés de toute pièce pour servir de prétexte à l'agression illégale de l'OTAN contre la Serbie, et tant que notre pays et le peuple serbe sont toujours là, il y aura des gens qui seront prêts à dire la vérité et à se battre pour qu'elle ne soit pas ensevelie sous des avalanches de mensonges.

Ivan Todosijević est un grand Serbe, et aujourd'hui chaque Serbe est Ivan Todosijević.

Cet opprobre et cette farce judiciaire montrent le mieux combien de mensonges et d'hypocrisie il y a dans les mantras de Priština sur le soi-disant «Kosovo» en tant que «plus jeune démocratie européenne», mais aussi à quel point pèsent le manque de liberté et les oppressions que subit quotidiennement le peuple serbe au Kosovo-Metohija.

Les Serbes du Kosovo-Metohija, après que presque tous leurs droits individuels et collectifs ont été restreints, sont aujourd'hui officiellement privés de leur droit à la parole et à l'opinion.

En même temps, ce jugement a été rendu de manière insidieuse aujourd'hui, juste un jour après la session du Conseil de sécurité de l'ONU, parce que les lâches politiques de Priština savent très bien que c'est l'argument le plus fort contre toutes leurs prétentions sur la démocratie et la société civile et que c’est une preuve irréfutable du règne de la terreur dans le «Kosovo» autoproclamé.

Ils se trompent s'ils pensent que cette question restera sans réponse et que le peuple serbe passera outre la persécution d'un honnête homme et d'un patriote sincère. Pour nous, ce jugement et sa fausse version de l'histoire sont nuls et non avenus, et conformément à cela, j'en suis convaincu, la Serbie se comportera politiquement, diplomatiquement et légalement.»