Rastovac Siamashvili: Nous continuons de promouvoir et de défendre nos intérêts nationaux et étatiques à l'UNESCO

27. nov 2021.
L'ambassadrice de Serbie près de l'UNESCO, S.E. Mme Tamara Rastovac Siamashvili, a déclaré que son élection en qualité de présidente du Conseil exécutif de l'UNESCO est un grand honneur et la confirmation du renom dont jouit la Serbie dans cette organisation, résultant de l'engagement continu et constructif de notre délégation.

S.E. Mme Rastovac Siamashvili, qui a été élu hier présidente du Conseil exécutif de l'UNESCO, invitée par la RTS, a souligné qu'il a été démontré que la Serbie est perçue comme un partenaire sérieux et très actif de l'UNESCO.

A ses dires, sa candidature a été confirmée à l'unanimité au sein du groupe électoral de 25 pays d'Europe de l'Est, et après cela, il y a eu un scrutin secret au Conseil exécutif, où elle a obtenu 56 voix sur 58.

-C'est une énorme responsabilité. En vertu de l'Acte constitutif de l'UNESCO, le Conseil exécutif est l'une des trois instances qui examinent les questions-clés du mandat de l'UNESCO. Notre présidence sera certainement l'occasion pour notre voix de porter plus fort et plus loin, a déclaré l'ambassadrice.

Selon elle, dans son premier discours aux membres du Conseil exécutif, elle a formé l'espoir qu'au cours des deux prochaines années nous travaillerons au renforcement du multilatéralisme, du consensus et de la coopération, qui sont les principes fondamentaux du travail du Conseil exécutif.

- J'ai souligné le ferme soutien à la mise en œuvre et au respect du règlement intérieur. Je pense que cela va être une excellente opportunité pour nous. Je continuerai absolument avec mon équipe à promouvoir et défendre nos intérêts nationaux et étatiques à l'UNESCO, car c'est une organisation très importante pour nous, a déclaré Rastovac Siamashvili.

Demandée si Belgrade avait des raisons de craindre les tentatives de Priština d'adhérer à l'UNESCO, l'ambassadrice a répondu en constatant que la dépolitisation est une tendance absolue à l'UNESCO et que c'est quelque chose sur quoi nous insistons fortement à tous les niveaux.

-Nous l'avons souligné lors de la 41e session de la Conférence générale qui vient de finir, où nous avons clairement indiqué que ce dont l'UNESCO a maintenant besoin, c'est d'une unité supplémentaire, pas de divisions, pas de l'introduction de précédents dangereux. Compte tenu de cette tendance effectivement actuelle, je pense que notre argumentation est claire et a du soutien, car ce n'est absolument dans l'intérêt de personne, et l'UNESCO n'est pas non plus un forum qui discute de telles questions politiques, a déclaré l'ambassadrice.

Répondant à la question de savoir quand Priština pourrait éventuellement demander à nouveau son adhésion à l'UNESCO, l'ambassadrice a dit que cela ne pouvait pas être dit avec certitude pour le moment, mais elle a ajouté qu'ils n'ont pas de soutien pour cela et ils en sont conscients.

-On ne sait pas comment ils vont se comporter. Il y a toujours de la spéculation. Nous sommes toujours prêts à arrêter cela à tous les niveaux, mais objectivement, ils n'ont pas de soutien, a déclaré S.E. Mme Rastovac Siamashvili.

Comme elle l'a souligné, la priorité absolue de la Serbie est d’indiquer constamment la mise en danger énorme et continue de notre patrimoine culturel et religieux au Kosovo-Metohija, et les membres de l'UNESCO sont très conscients du degré de mise en danger de nos biens.

L'ambassadrice a rappelé qu'en juillet, le Comité du patrimoine mondial a de nouveau adopté la décision de maintenir nos monuments du Kosovo-Metohija sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en péril.

-C'est quelque chose qui se démarque absolument de notre côté à tous les niveaux. C'est la Serbie qui est un État partie à la Convention du patrimoine mondial, et c'est nous qui soumettons chaque année des rapports sur l'état de conservation de nos monuments au Kosovo-Metohija, où la mise en danger de ces biens est clairement indiquée. Nous ne politisons pas, mais nous indiquons concrètement et avec arguments quelle est la situation réelle sur le terrain. Le fait que le Comité ait pris la décision de maintenir nos monuments du Kosovo-Metohija sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en péril le montre clairement, a relevé l'ambassadrice.

Elle a également souligné que le rassemblement à Belgrade sur la science organisé avec l'UNESCO l'année prochaine sera une opportunité fantastique d'approfondir notre coopération et nos relations avec l'UNESCO, ainsi qu'une occasion de promouvoir davantage la visibilité de la Serbie et de présenter la Serbie comme un partenaire sérieux, comme un pays intéressé à contribuer à l'efficacité de l'UNESCO.