Selaković a participé à la 49e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies
-La Serbie est vouée sincèrement à remplir ses engagements pris par la ratification des traités des droits de l'homme des Nations unies, a souligné Selaković, ajoutant que notre pays fait régulièrement rapport aux organes de traités, travaille en permanence à la mise en œuvre des recommandations acceptées, mais coopère également bien avec le bureau de la Haute-Commissaire Michelle Bachelet.
De même, le ministre a rappelé que la Serbie a formé un Conseil du suivi de la mise en œuvre des recommandations du Conseil des droits de l'homme, relevant que la coopération et la compréhension mutuelle sont la base pour agir selon les principes d'universalité, d'objectivité et de non-sélectivité.
-Les événements des années 1990 ont marqué ma région d'origine. La Serbie s'efforce de la meilleure foi de contribuer à la réalisation d'une réconciliation durable par un positionnement constructif dans la résolution de tous les problèmes en suspens et un dévouement à renforcer la coopération régionale, a dit Selaković, soulignant que notre pays accorde une attention particulière à la détermination du sort des personnes portées disparues.
Le ministre a indiqué que la résolution de cette question est souvent politisée, mais que la Serbie est vouée à résoudre le sort des personnes portées disparues. Il a cité que selon les données du Comité international de la Croix-Rouge de l'année précédente, 9 925 personnes sont toujours portées disparues dans la région, dont 1 621 dans la province autonome du Kosovo-Metohija; 1 964 en République de Croatie et 6 340 en Bosnie-Herzégovine.
Selon le chef de la diplomatie serbe, la Serbie souligne depuis de nombreuses années l'importance de trouver une solution permanente et durable pour les personnes déplacées de longue durée, tant les réfugiés de Croatie et de Bosnie-Herzégovine que les personnes déplacées internes du Kosovo-Metohija.
-La Serbie fait partie des pays qui comptent le plus grand nombre de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays en Europe - il s'agit de personnes de nationalité serbe et d'autres nationalités non albanaises, forcées de quitter leur foyer au Kosovo-Metohija, a déclaré Selaković, relevant que le retour durable est estimé à moins de 3 %, en raison notamment des pressions sécuritaires sur les rapatriés.
-Nous considérons que, dans la recherche de solutions durables pour les réfugiés et les personnes déplacées internes, il est nécessaire de permettre un choix sur un pied d’égalité entre l'intégration locale et le retour au lieu d'origine. Pour cela, les conditions élémentaires dans le lieu d'origine doivent être remplies en termes de sécurité personnelle et patrimoniale, d'état de droit et d'absence de discrimination, a dit le ministre.
Selaković a déclaré que la crise des migrants accentuait encore l'interdépendance des droits de l'homme et des questions humanitaires, mais a également souligné que la Serbie, en tant que pays situé sur la route des Balkans, l'abordait avec la plus grande humanité en offrant un abri aux personnes qui se sont trouvées en situation de migrants, tout en offrant une protection internationale conformément au principe de non-discrimination.
Il a également indiqué qu'un test spécial pour tout le monde est la pandémie de coronavirus, ce qui augmente encore notre responsabilité commune de respecter le droit à la santé.
-Dans un esprit de solidarité, la Serbie a généreusement envoyé des vaccins vers d'autres pays, tant chez nos voisins qu'en Afrique et dans les pays de la région du Moyen-Orient, a conclu le chef de la diplomatie serbe.