La prise en charge des Serbes de la région et de la diaspora reste une priorité

Selaković a souligné que pour la Serbie, en tant que pays limitrophe de huit pays,  les relations dans la région sont d'une importance exceptionnelle, par conséquent le développement de la promotion des intégrations régionales, telle l'initiative «Open Balkans», peut  être profitable non seulement pour la Serbie, mais aussi pour tous autour de la Serbie.

Comme l'une des priorités de l’activité du ministère dans la période à venir, Selaković souligne la continuation à s'occuper des Serbes de la région et de la diaspora.

-Nous y prêtons beaucoup d'attention, nous investissons beaucoup dans ce type d'activité et je suis  convaincu qu’avec les résultats sérieusement réalisés jusqu’ici sur ce terrain, nous serons encore plus motivés à faire un sérieux travail dans l’avenir lorsqu’il s’agit de nos émigrés et de nos compatriotes dans la région, a dit Selaković, interviewé par Tanjug, parlant du lien entre la Serbie et les gens de la diaspora.

Relevant qu’il reste pour la Serbie beaucoup à faire en la matière, le chef de la diplomatie serbe met l'accent sur le travail de préservation de l'identité nationale et culturelle des membres du peuple serbe, ainsi que sur ce qui a commencé l'année dernière - en élargissant le réseau d'apprentissage de la langue et de la culture serbes.

Selaković  souligne qu’en seulement un an, indépendamment du ministère de l'Éducation, le Ministère, soit le Bureau de coopération avec la diaspora et les Serbes de la région, a réussi à ouvrir pour la première fois 26 nouvelles formations facultatives de langue et de culture serbes.

En un an également, la hausse du nombre d'élèves dans ces écoles est de 20 %.

-Le ministère des Affaires étrangères a fait cela pour la première fois, et la première année nous avons eu ce résultat et avec le directeur du Bureau Arnaud Gouillon nous y avons accordé une grande importance, a déclaré Selaković.

Il est convaincu que le gouvernement reconnaîtra leur dévouement et leurs résultats, et que dans la période à venir il leur accordera encore plus de moyens et d'encouragement pour s’y atteler.

La deuxième priorité, comme le dit Selaković, est d'aider nos compatriotes, surtout dans la région, surtout dans les milieux où la vie est extrêmement difficile ou dans les zones touchées par la guerre des années 90.

Le chef de la diplomatie serbe dit que l’aide concrète est la plus profitable, les Serbes ayant été aidés déjà à Posavina, Grahovo, Bosanski Petrovac.

De cette façon, comme il le dit, on aide ses compatriotes de la région, là où on apportera son aide, c'est essentiel pour leur survie, pour leur vie, leur existence.

-Malgré les moqueries des malveillants et des bourges, lorsqu’on fait cadeau d’une vache à une famille avec 16 enfants, vous leur avez fait cadeau d’un emploi, une source de revenus, et c’est la première fois que notre Etat le fait aujourd’hui par le biais du Bureau de coopération avec la diaspora et les Serbes de la région, souligne Selaković.

S'agissant de la diaspora au sens large, c'est-à-dire de nos émigrés sur d'autres continents et d'autres pays européens, Selaković a dit que l'essentiel c’est que nos missions diplomatiques et postes consulaires, outre représenter notre Etat devant les gouvernements étrangers, doivent être au service de nos ressortissants de la diaspora.

-C'est quelque chose qui jusqu’ici selon une pratique non-habituelle et changeante fut rarement le cas, et cela doit être un impératif. Nous avons fait face à une partie du système qui n’a pas été renouvelée pendant des années, à laquelle on n’a pas investi comme il se doit, qui s’est arrêtée et qui à un moment donné a débordé et nous y œuvrerons beaucoup plus, a annoncé le chef de la diplomatie serbe.

On envisage également de travailler sur le registre de la diaspora, c'est-à-dire d'essayer de manière informelle de recenser et de rassembler les Serbes de la diaspora.

Selaković dit que nos gens de la diaspora ont des associations, mais que d’aucuns n’ont pas le temps pour s’occuper des associations, donc l’idée c’est de réunir tous ces gens et de promouvoir un dénominateur commun pour eux tous et nous ici, à savoir la Serbie.

-On peut différer sur beaucoup de choses, mais quand il s’agit de la mère-patrie, il n’y a aucune divergence. Nous continuerons à travailler dans ce sens, et pour réussir à atteindre tout ceci et à continuer à nous occuper de cette tendance à la hausse de ces questions relevant d’intérêt existentiel pour nous, il est essentiel pour nous de sauvegarder la paix et la stabilité en Serbie, indique Selaković.

La paix et la stabilité seront préservées ainsi dans toute la région, déclare Selaković, ajoutant qu'elles représentent également une caution pour le développement économique.

Source: Tanjug