Selaković, rencontre avec la Représentante de l'OSCE pour la liberté des médias

02. déc 2021.
Le ministre des Affaires étrangères de Serbie Nikola Selaković a rencontré aujourd'hui à Stockholm la représentante de l'OSCE pour la liberté des médias, Mme Teresa Ribeiro.

Le ministre Selaković a souligné au cours de l’entretien que la Serbie attache une grande importance aux questions de liberté des médias et de sécurité des journalistes, ainsi qu'à la coopération avec l'OSCE dans lesdits domaines.

Selaković a informé son interlocutrice du contenu de la stratégie nationale pour le développement du système d'information public pour la période 2020-2025 et des dispositions prises dans le cadre du plan d'action pour sa mise en œuvre.

Comme il l'a rappelé, dans la préparation de ces documents, la Serbie a bénéficié d'une assistance experte importante de l'OSCE, dont nous sommes très reconnaissants.

Selaković a évoqué en particulier les activités du Groupe de travail pour la sécurité et la protection des journalistes, qui a été formé avec pour mission d'augmenter l'efficacité de la réactivité en cas d'attaques à l’encontre des journalistes.

Le ministre a souligné qu'à l'initiative du Groupe de travail, une ligne téléphonique sécurisée a été mise en place pour signaler les menaces et les agressions contre les journalistes, et qu'afin de protéger plus efficacement les journalistes, le procureur de la République a ordonné l'urgence de traitement de tous les cas de crimes mettant en danger la sécurité des journalistes et des travailleurs des médias. 

Il a également annoncé des modifications et des ajouts au Code pénal dans le but d'améliorer la protection pénale des journalistes et la protection de la liberté d'expression, et a informé son interlocutrice du prochain référendum sur la modification de la Constitution dans le domaine de la justice.

Selaković a également indiqué le problème des journalistes tués et portés disparus au Kosovo-Metohija et le fait que pendant des années, malgré la présence internationale sur le terrain, presque rien n'a été fait pour punir les responsables et élucider le sort de ceux qui sont toujours recherchés.